Les travaux sur la 148 et le boulevard des Allumettières reprendront au printemps 2025
Des travaux de construction sur la route 148 à Luskville et sur le boulevard des Allumettières à Gatineau ont été interrompus cette semaine pour des raisons budgétaires. Ceux-ci reprendront au printemps 2025, selon le ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec (MTQ).
En réaction à un reportage de Radio-Canada, le MTQ précise que les travaux sur ces deux chantiers ne sont pas annulés, mais plutôt reportés.
On a pris la décision ultime de reporter deux chantiers d'importance dans la région, des chantiers qui étaient prévus pour se poursuivre en 2025 et qui ont été reportés en raison de respect de balises budgétaires
, explique la porte-parole du ministère pour l'Outaouais, Marie-Josée Audet.
Cette dernière explique que les contrats sont toujours en cours et les entrepreneurs avisés que les travaux reprendront comme c'était prévu au printemps 2025
.
Des raisons budgétaires
Mme Audet indique que son ministère a dû composer avec des imprévus d’ordre budgétaire qui ont conduit à l’interruption de ces travaux qui ont débuté le mois dernier en Outaouais.
Chaque année, au ministère, on prévoit un certain nombre de travaux dans une programmation et on en planifie toujours un surplus pour se dégager une marge de manœuvre qui va permettre d'aller démarrer des chantiers qui étaient déjà prêts, mais qui étaient prévus l'an dernier. Et tout ça, on a toujours une certaine marge de manœuvre, puis on obéit aussi à des imprévus
, déclare-t-elle.
C'est une question de dégagement de fonds, donc c'est pour ça que ces travaux-là sont reportés à l'an prochain.
Le MTQ compte réaliser un asphaltage temporaire pour l'hiver sur les routes concernées. Des travaux en ce sens ont même commencé, jeudi soir, sur le boulevard des Allumettières.
La sécurité, c'est la priorité numéro un où il n'y a aucun compromis qui se fait au ministère. Donc là, ce qui va être fait avant la saison hivernale, c'est de remettre en état les voies et les chaussées pour qu'elles soient sécuritaires
, affirme Marie-Josée Audet.